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Chronique sur La Femme révoltée de Lady Kondo

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La Femme révoltée, Nous possédons tous une clé pour notre bonheur est un roman de l’auteure franco-guinéenne Lady Kondo.

Il nous présente l’histoire d’une femme, Issata, en quête de l’amour et qui se bat contre une maladie : la sarcoïdose.

Présentation du roman

Résumé du livre

Fatiguée, d’être seule ?
“La solitude c’est après”… chanterait Claude François, mais pour certaines, c’est maintenant.

L’histoire d’Issata Shérif est similaire à la vôtre. Elle bosse pour une prestigieuse compagnie. Sa vie sociale est remplie d’excitation. 

Elle récite Nam-myoho-renge- kyo, basée sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin. Elle prie pour la paix dans le monde.

En résumé, elle est géniale ! Comme Toi ! Issata veut trouver l’homme parfait qui la ferrait danser à travers les tourbillons de la vie…Juste danser !

Un jour, arrive Mr. Smith, le charmant et sexy avocat allemand.

Il représente tout ce à quoi elle aspire, surtout lorsqu’elle entend sa voix chaude et sauvage, pendant qu’il la déshabille de son regard bleu perçant.

Pourrait-il être le bon ? Alors qu’elle ne demande qu’à y croire, des douleurs musculaires, une fatigue incompréhensible et une confusion effrayante commencent à troubler le scénario de son quotidien.

Éperdue, elle consulte. Vous souffrez de la Sarcoïdose, une condition propre au système immunitaire, elle découvre. Issata doit faire face à une maladie incurable qui la force à confronter une dangereuse crise émotionnelle et spirituelle. Verra-t-elle son rêve se réaliser ?

Qui est Lady Kondo ?

Lady Kondo, auteure franco-guinéenne
Lady Kondo, auteure franco-guinéenne

Lady Kondo est d’origine guinéenne et de nationalité française. Elle étudia l’anglais et la littérature en France.

Depuis sa tendre enfance, elle rêvait de devenir écrivain.

En 2012, elle fut diagnostiquée de la sarcoïdose, une maladie auto-immune qui affecte des milliers de personnes.

Lady Kondo choisit d’utiliser sa maladie pour réaliser son rêve.

Elle pratique le bouddhisme de Nichiren Daishonin depuis 1944 et est membre de la SGI.

Elle utilise sa pratique spirituelle pour observer les défis de ma vie à travers sa plume.

Pour en savoir plus sur elle, rendez-vous sur son site ladykondo.com.

Mon avis sur La Femme révoltée… de Lady Kondo

La Femme révoltée. Nous possédons tous la clé de notre bonheur, ouvrons la porte. 

Je préfère commencer par citer ce titre très significatif car il nous met dans l’esprit du livre à décortiquer. 

Si cela ne dépendait que de moi, j’aurais mis un point d’exclamation après ouvrons la porte ! Mais là n’est pas le problème.

Ce sous-titre rejoint l’idée du livre que je lisais récemment et pour lequel j’ai fait une chronique, que je vous invite à aller lire ici.

La Femme révoltée… est subdivisé en quatre parties et chacune raconte une parcelle de la vie d’Issata, le personnage principal du roman.

Dans la première partie, l’auteure nous donne le sens de son nom – Kondo – un prénom masculin qui signifie chef ou patriarche en langues guinéennes.

Issata Shérif est une femme dans la quarantaine, très cultivée et bouddhiste.

Elle est à la recherche de l’amour ou plutôt dois-je dire, d’un HP (Homme Parfait) de qui elle veut tomber amoureuse.

Dans son conte de fées, elle va tomber sur des hommes profiteurs et parfois même, manipulateurs.

C’est le cas de Monsieur Smith, allemand, avocat et très charmant dans la première partie, intitulée, « Les Désirs mènent à l’illumination, » ou de Khrystian dans la deuxième partie, appelée « Changer le Poison en Remède, »

Durant sa quête du HP, Issata s’est souvent heurté au problème que lui montrait souvent son ami Jimmy : laisser à l’autre la responsabilité de son bonheur.

Elle est sortie plusieurs fois blessée des relations dans lesquelles elle s’investissait à fond et croyait avoir trouvé son HP.

Et comme si cela ne suffisait pas, elle est diagnostiquée d’une maladie auto-immune, la sarcoïdose, qui l’affaiblit du jour au lendemain et la pousse jusqu’au suicide.

Petites parenthèses : Qu’est-ce que la sarcoïdose ?

Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, la sarcoïdose ou maladie de Besnier-Boeck-Shaumann (communément dénommée BBS) ou lymphogranulomatose bénigne est une maladie inflammatoire systémique de cause inconnue.

Elle atteint préférentiellement les poumons, mais peut atteindre n’importe quel organe notamment la peau ou les ganglions lymphatique.

C’est le cas de notre Issata, pour qui on a été obligé de pratiquer une ablation du rein droit et d’un ovaire.

La sarcoïdose se manifeste sous forme d’amas de cellules inflammatoires nommés granulomes, avec des conséquences variables selon les organes touchés.

Qu’en est-il de son traitement ?

La sarcoïdose peut guérir spontanément dans la majorité des cas.

Pour cela, il faut distinguer entre les deux formes de la maladie : asymptomatique et symptomatique.

Dans le premier cas, il n’est pas nécessaire de suivre un traitement quelconque.

Un suivi clinique et biologique pendant une durée de six mois serait largement suffisant.

Les formes symptomatiques nécessitent un traitement médicamenteux notamment dans les formes de plus mauvais pronostic.

Revenons maintenant à notre livre…

Retournons à notre récit…

Ce livre nous apprend que dans toute relation, il faut savoir prendre du recul avant de s’investir.

Car à quoi bon se donner à 110% comme le dirait Franck Nicolas alors que l’autre ne participe qu’à 50% et encore je suis généreux?

Alors finira-t-elle par le trouver son HP ? Je vous le dis tout de suite, j’aurais maudit l’auteure si le rêve d’Issata ne s’était réalisé…

Avant de savourer ce désir, elle devra faire face à sa maladie, sera menée à flirter avec la mort, qui la portera à une tentative de suicide…

En conclusion...

La Femme révoltée est une histoire d’amour, d’amitié, de moments très intimes de la vie d’une femme.”

Ce livre nous enseigne qu’ il ne faut toujours pas attendre que l’orage passe dans la vie, mais apprendre à danser sous la pluie” comme dirait Sénèque.

Retenons donc une leçon, le bonheur se trouve avant tout en soi et non dans les autres.

Car si nous offrons la clé de notre bonheur à quelqu’un d’autre, nous risquons d’en pâtir. Et de continuer à les blâmer…

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