Isabelle Duval est une auteure française originaire de Saint-Quentin où elle vit jusqu’à aujourd’hui. Passionnée des langues étrangères et de littérature, Isabelle Duval a signé les titres de plusieurs romans.
Je suis morte il y a 25 ans est une autobiographie dans laquelle elle se met à nu pour ses lecteurs. Son dernier ouvrage en date, Et derrière la porte, tire une sonnette d’alarme sur les violences domestiques.
Que peux-tu nous dire sur toi Isabelle ?
Je suis une auteure atypique de par ma bipolarité dont je n’ai plus honte. De même je suis HPI, HPE et INFJ.
Je dévoile ces facettes dans mon autobiographie “Je suis morte il y a 25 ans“, sans tabou pour encourager les personnes qui souffrent de différences ou d’exclusion à avoir ou retrouver confiance en eux.
De même, je parle longuement de la dépression et des crises d’anxiété. J’évoque les méthodes que j’ai trouvées par moi-même pour pallier des événements que j’ai traversés et qui ne m’ont laissé aucun répit.
Longtemps je me suis enfermée dans une bulle pour me cacher et vivre la vie qui m’était imposée. Maintenant je suis dans ma bulle pour me protéger d’une manière différente.
J’ai besoin de ma solitude pour avancer et réfléchir. Je suis une âme solitaire qui préfère se mettre ses propres barrières que de se retrouver enfermée involontairement. C’est une subtile nuance qui a toute son importance pour moi.
Mes choix je les fais en toute conscience, on ne m’impose plus rien car j’ai traversé trop d’épreuves qui m’ont ouvert les yeux. Je suis redevenue celle que beaucoup ont essayé de détruire et réduire au silence par leurs mots acerbes et les critiques, comme une forme de violence verbale.
Depuis que j’ai retrouvé ce besoin d’écrire pour exprimer mes sentiments et faire passer des messages d’espoir, de bienveillance et de résilience, je revis et redeviens moi-même. Il est important de se retrouver pour pouvoir aider et partager autant que l’on peut.
Peux-tu nous parler de tes autres projets ?
J’ai la joie de participer au projet de l’auteure Serena Davis, dans lequel un passage de mon livre cité ci-dessus y est inclus en sus de l’histoire de Rose, retraçant la guerrière qu’était ma mère.
Ce livre raconte les parcours de 20 femmes et hommes qui ont vaincu ou ont rencontré le cancer du sein. Le but est de mettre en avant la prévention et l’autopalpation. Les fonds seront reversés à l’association Jeune et Rose.
Pour se faire,l’idéal est de passer en direct auprès des ambassadrice dont je fais partie et de pré-commander le livre “Les carnets de Rose“.
Je m’occupe d’envoyer le bon de commande et l’argent à Serena qui gère la suite. Un vrai travail d’équipe et surtout un privilège d’avoir travaillé avec autant de belles personnes.
Parle-nous de ton dernier livre en date Isabelle Duval
Je pense qu’il rejoint un peu mon livre “Je suis morte il y a 25 ans“, mon roman sur les pervers narcissiques qui retrace l’histoire de Pauline.
Elle va se retrouver dans une prison dorée, sous l’emprise d’un homme qui va tout simplement lui voler sa vie, sa liberté et lui faire prendre conscience que tout est sa faute.
Ce livre “Et derrière la porte” est un témoignage dans lequel j’ai transcris des pans de vies de femmes qui m’ont confiée leur passé douloureux, certains passages que j’ai également connus et est avant tout un moyen d’attirer l’attention et de tirer la sonnette d’alarme sur le fléau qu’est la violence domestique.
Trop de femmes et d’hommes subissent cette pression et perdent leur identité face à leur tortionnaire.
C’est encore de la prévention pour que les victimes comprennent qu’elles ne sont pas seules.
Il existe malheureusement des cas extrêmes où les femmes ou des hommes décèdent sous les coups de leur conjoint.
Cela est inadmissible et devrait être plus sévèrement puni. Les fleurs ne doivent pas être achetées pour être posées sur une tombe mais pour prouver des sentiments à l’être aimé.
Tu travailles sur quoi en ce moment ?
A côté de tout cela, je travaille toujours sur la transcription de ma trilogie “The dark rainbow ” pour une série télévisée.
J’ai la chance de suivre des cours de scénariste dans une école de cinéma et d’avoir de très bons conseillers dans l’industrie du film, aux États-Unis, en Australie, en Afrique du Sud et en France.
C’est un challenge énorme mais j’ai beaucoup de gratitude de pouvoir faire ce que j’aime tout comme les nombreuses rencontres avec les lecteurs dans des salons du livre ou des dédicaces dans des lieux aussi atypiques que moi.
Merci beaucoup pour cette opportunité de partager mes romans et de me faire connaître au-delà des frontières.
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