Didier Colpin est un poète lauréat de plusieurs prix littéraires de poésie internationaux.
Vous allez découvrir sa plume à travers cet article.
Lire aussi la biographie de Mélanie Gaudry, auteure et essayiste.
Un poème de Didier COLPIN…
Ce poème est extrait du recueil Un borgne au royaume des aigles…
PAUVRE PETIT FRAGILE PLEUR…
Le réel aux forceps doit rentrer dans un moule
Quitte à le malmener comme quitte à mentir
Souvent le préconçu d’un discours qui nous saoule
Veut nous manipuler veut nous assujettir
Un regard partiel par la suite en découle…
Le réel dans un prisme est forcément tronqué
On met sous le tapis comme sous la lumière
L’objectif est atteint l’objectif est manqué
Chacun sa vérité -qui marche toujours fière-
Un regard partial est un regard bloqué…
Le réel interroge et l’idéologie
Apporte une réponse en voulant rassurer
La question du sens dans la démagogie
Est bien souvent posée -il en est fracturé-
Un regard sous contrôle observe sans vigie…
Le réel nous dépasse il vibre étrangement
Dans un temps qui se fige une ardeur combative
Veut préserver l’époque Hadès est son amant
La persuasion rit de l’âme chétive
Le Regard outragé pleure-t-il vainement ?
A propos de Didier
Deux muses aiment venir hanter Didier COLPIN : la Femme et la mort ou dit autrement l’amour et le sens de la vie.
La poésie est pour lui le contraire de Twitter et de sa rapidité. Elle est un arrêt sur image…
Sur un émoi sur un trouble sur la beauté sur la laideur. Le tout vu, ressenti à travers le prisme qu’est mon regard. Par le petit côté de ma lorgnette…
Il écrit sans chercher à échapper à ses propres contradictions, en suivant l’objectivité de sa subjectivité (à moins que ce ne soit le contraire) et en essayant, avec plus ou moins de ‘succès’, de respecter l’esprit de la prosodie classique, vaste gnose, vaste ésotérisme…
Mais sa poésie n’a que peu de ponctuation : il aime l’aspect épuré de poèmes ainsi dénudés.
Il voit l’Humanité comme étant, au-delà de l’espace et du temps, un tout universel (la poésie en est un miroir) et la francophonie comme étant un sous-ensemble de ce tout.
Parce que le français est la langue dans laquelle il rêve, pense, parle et écrit, il se sent naturellement proche des autres poètes de la francophonie.
Il est publié dans des revues en France mais aussi au Congo, en Tunisie, au Cameroun au Sénégal et au Canada.
En 2020 son poème « Un même poinçon… » a été primé au Concours international de poésie organisé par « Africa poésie ».
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