Le Poids de ma première vie est un livre signée Sandrine Lebossé. Vous pouvez le remarquer rien qu’en lisant le titre que c’est un récit autobiographique. Il est paru en octobre 2022 aux Editions Milot Paris.
De quoi parle Le Poids de ma première vie ? Pourquoi l’auteure parle de sa première vie ? En a-t-elle eue une deuxième ? Une troisième ? Vous ne le saurez qu’en lisant et en relisant ce témoignage, ce morceau de vie que Sandrine nous livre.
Présentation du roman Le Poids de ma première vie
Quatrième de couverture
Le témoignage d’une première partie de vie riche d’enseignements découlant des épreuves de la vie, des bouleversements et du cheminement qui m’ont permis d’être la femme que je suis devenue.
Tantôt confrontée à des montagnes russes émotionnelles, tantôt, des hauts et des bas, ces périodes difficiles donnent malgré tout du sens à ma vie.
Certainement, beaucoup de femmes vivent des choses que j’ai vécues et celles-ci n’ont malheureusement plus de force, plus d’espoir.
Pourtant, il ne faut jamais se désespérer, car des ténèbres, la lumière peut toujours jaillir.
Ce récit est un cri d’espoir, dépêchez-vous de vivre, le temps perdu ne se rattrape pas, aimez-vous, espérez.
« Une expérience de vie difficile et semée d’embûches mise à profit dans ce livre, tel un petit colibri, j’œuvre au quotidien pour révéler le plein potentiel féminin. »
A propos de l'auteure
Née à Nantes, Sandrine Lebossé est mère célibataire de trois enfants.
Elle est coach de beauté et formatrice, très engagée pour les droits des femmes et leur bien-être.
Le poids de ma première vie est son premier récit autobiographique.
Mon avis sur Le Poids de ma première vie
Lorsque je suis entré en contact avec Sandrine et qu’elle m’a parlé de son livre, j’ai vite compris qu’il s’agissait d’une autobiographie.
C’est d’ailleurs la première question que je lui ai posée.
Quand on regarde sa couverture, réalisée par un talentueux illustrateur – Nao Kuren – on se saisit illico de l’esprit de l’œuvre. Libération. Voilà le seul mot qui me vient à l’esprit quand je regarde cette couverture.
Mais peut-on se libérer de sa propre vie ? De son propre corps ? La suite nous donnera la réponse.
Le Poids de ma première vie s’étend sur 158 pages, divisés en 5 parties et en 13 chapitres. Ce qui est surprenant dans le premier chapitre est cette conversation avec soi-même.
Un soliloque ? Non. Un échange avec la voix intérieure de l’auteure, cette voix dans sa tête qui lui dicte parfois les actions à poser. Elle s’oppose à elle parfois, vous le verrez.
Ce récit nous apprend combien la vie n’est pas que rose, combien elle ne prend toujours pas la tournure que nous aimerions lui donner.
Qu’elle peut parfois nous réserver des surprises – agréables ou pas – à un moment où nous nous y attendons le moins. Cela n’est pas une raison pour capituler.
De la première page à la dernière de Le Poids de ma première vie, Sandrine nous livre épisode après épisode de sa vie.
Les meilleures choses qui lui soient arrivées, les pires aussi ; la totale quoi ! Certaines personnes se demandent pourquoi parler de soi ? De sa vie ?
Eh bien… parce qu’il y a certains évènements qui laissent des traces indélébiles dans nos vies, notre être et qui méritent d’être racontés.
Non pas pour se plaindre d’avoir vécu cela, mais pour que cela serve d’inspiration aux autres qui se trouveront dans le même cas.
J’ai appris à travers ce livre qu’il faut pardonner. Pardonner ceux qui nous offensent ou qui nous ont offensé volontairement ou involontairement.
Mieux encore, apprendre à se pardonner. Oui, on peut se pardonner aussi pour ses erreurs. Et, plus important, se jurer de ne jamais les refaire.
On apprend par ce livre que l’amour n’est pas parfait, que personne n’est parfait et que le bonheur d’un couple heureux réside dans le bonheur que chacun s’offre indépendamment de l’autre.
Un couple heureux est le bonheur conjugué de deux partenaires. C’est peut-être pour cela qu’on appelle cette vie à deux, conjugale.
J’ai appris que dans un couple, la jalousie n’est pas une preuve d’amour mais un signe d’absence de confiance en soi.
J’ai appris que dans la vie, le problème n’est pas de tomber, mais de savoir se relever sans s’apitoyer sur son sort. C’est bien cela, la résilience, si ? Savoir se reconstruire après que la vie nous a fait une claque.
J’aimerais pour finir paraphraser Fabien Marsaud (Grand Corps Malade) qui dans un de ses slams disait que la douleur et une bonne source d’inspiration.
J’ai envie de dire que c’est une source d’enseignements. Il est important de savoir tirer leçon de chaque événement qui se produit dans notre vie.
Au-delà d’être un récit de vie, Le Poids de ma première vie est étayé sur une solide documentation.
On apprend par exemple ce que c’est l’indice de masse corporelle (IMC en sigle), les sortes de blessures psychologiques auxquelles personne n’échappe et comment les soigner…
J’ai même appris un nouveau mot : bariatrique lui-même dérivé de bariatrie (n.f. Branche de la médecine qui s’intéresse aux causes, à la prévention et aux traitements de l’obésité, cf. Le Robert)
Que dire en conclusion ?
J’ai toujours dit qu’il est très difficile de parler de soi parce qu’on a tous un côté « sombre », qu’on ne voudrait jamais afficher aux yeux du monde.
Mais à travers ce livre, Sandrine s’est dévoilée dans ses larmes et dans ses joies, dans ses réussites, ses échecs ainsi que dans ses blessures.
Un pari réussi. Un livre – inspirant – à découvrir absolument.
A bientôt.
Pascal A.
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